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L’histoire

Jean Dinh Van travaille depuis dix ans chez Cartier au moment de l’effervescence des sixties. La mode et les industries créatives changent et lui aussi. Il fonde sa maison éponyme en 1965 et s’éloigne des codes traditionnels de la joaillerie en dessinant un minimalisme précieux et des bijoux pour la vie de tous les jours. Le cercle Pi est d’abord créé en or 18 carats en 1991, un rond plein comme une lune rousse, géométrique et totalement lisse. L’objet phare de la maison est né. Dinh Van l’élève ensuite aux 24 carats et utilise une technique artisanale maya pour marteler l’or, rendant chaque pièce unique et d’une extrême solidité.

Publicité Dinh Van 1993

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L’évolution

Couronnée de succès, la collection Pi a été beaucoup déclinée depuis l’aube des années 2000. Le cercle s’agrandit, se pave d’agate blanche et se noue au cou avec un lacet de cuir ou de satin. En collaboration avec la marque, les plus grands designers s’en emparent pour triturer sa forme solaire et la rendre de plus en plus fonctionnelle. Cependant, versatile et agile, le rond Pi ne perd jamais son identité singulière et son aura de bijou royal venu d’une civilisation perdue.

Collier Pi chinois, pièce de musée

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Chiffre magique

30 ! En 2021 sonnent les trente ans de la collection Pi Square. Pour l’occasion, la maison Dinh Van édite une capsule en édition limitée, avec trente pièces par catégorie entre pendentifs et boucles d’oreilles. Cette fois, le cercle emblématique est percé d’un carré en son centre, comme pour apporter une stabilité à l’intemporalité. Suspendus par la chaîne à section carrée, ces bijoux s’accumulent à loisir, fétiches à garder et rares porte-bonheur à transmettre.